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Quel est le lien entre la délinquance en hausse et le mouvement anti-macroniste ?

Manifestation des Gilets jaunes à Toulouse, le 13 avril 2019. ©RT

Quelques heures avant que ne débute le 22e samedi de protestation en France, où le régime au pouvoir a tout fait depuis plus de quatre mois pour étouffer la révolte, un rapport accusait les Gilets jaune d’avoir contribué à une hausse de la délinquance en France. mépris suprême pour un mouvement inouï au cœur du néolibéralisme où il a ouvert une brèche irréversible. 

Le ministère français de l’Intérieur estime ainsi que les cas de délinquance se sont multipliés depuis novembre dernier et que cette croissance exponentielle a un lien direct avec les protestations des GJ. 

Selon les bilans enregistrés, les cambriolages montrent une hausse de 9%, les vols dans les véhicules de 8% et les vols avec violences de 7%.

Citant Philippe Capon, du syndicat UNSA-Police, l’agence de presse russe Sputnik a annoncé que les forces de l’ordre de la police utilisaient dans certains cas d’autres effectifs d’autres unités, dont la BAC, les CRS et les « compagnies de sécurisation, compagnies d’intervention ».

Selon les estimations du ministère de l’Intérieur, les cas de délinquances sont plus nombreux dans la capitale que dans d’autres villes françaises.

Mais a quoi joue le pouvoir en cette 22e semaine de révolte ? À présenter les protestataires comme étant ceux qui méritent qu’on leur applique la loi « anti-casseurs », une loi controversée qu’a ratifiée l’Assemblée nationale très largement, début février, sous les yeux indignés du monde entier. En attendant des sources indépendante rapportent une répression policière inouïe : du gazage au cyanure, en passant par le traçage à l’ADN et autres dérives dignes d’une République bananière. Pour ce 22e samedi de protestation, on promet un an de prison et 15 000 euros d’amende pour les manifestants qui se masqueraient le visage. 

Dans l’attente des premières annonces d’Emmanuel Macron après le grand débat, les Gilets jaunes ont tenté de maintenir la pression pour l’acte 22, avec notamment un rendez-vous national à Toulouse. La situation était tendue à Toulouse et à Paris. Des appels à manifester ont été lancés également à Strasbourg, à Lille, à Chartres et dans d’autres villes de province.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV